Le plastique est un problème bien connu en termes de pollution. Matière trop produite et pas assez recyclée, c’est une ressource qui se retrouve souvent dans nos océans. Le plastique finit alors dans l’environnement naturel de beaucoup d’espèces. En tout, 3800 espèces marines sont impactées par cette matière. Elles se retrouvent coincées dans des sacs, étouffées par les pailles à usage unique, ou l’ingèrent tout simplement à cause de sa présence dans leur habitat. En effet, le plastique se désintègre au fil du temps en toutes petites particules qui peuvent finir dans l’alimentation des poissons, puis dans nos assiettes et nos verres d’eau. C’est la menace du microplastique.
Alors, comment réduire le plastique dans les océans ? Nous ne sommes pas impuissants face à ce problème. Adopter des habitudes respectueuses de l’environnement et encourager les personnes autour de vous à suivre votre exemple sont d’excellents moyens d’avoir un impact positif à votre niveau. Continuez à lire pour en savoir plus sur la situation actuelle dans les océans et apprendre comment mettre en place de bonnes pratiques dans votre foyer.
Comprendre les causes et conséquences de la pollution des océans est le premier pas pour modifier vos habitudes quotidiennes. Aujourd’hui, plus de 24 400 milliards de particules de plastique se trouveraient dans nos océans. On a souvent vu des photos de nappes de sacs, bouteilles, emballages, et autres objets se rassemblant dans l’océan; mais le constat est pire encore. Non seulement cette matière se retrouve en surface, mais aussi en profondeur. La quantité de plastique en zones sous-marine s'élèverait à 11 milliards de tonnes. Ce type de pollution met encore plus de temps à se dégrader et perturbe davantage l’existence des espèces présentes dans ces zones profondes.
Tout article sur la pollution des océans se doit d’offrir des marches à suivre pour améliorer la situation. On peut parfois penser qu’en tant qu’individu, nous avons peu de pouvoir face aux grandes industries qui polluent à grande échelle. Cependant, les petits réflexes écologiques ont bel et bien leur place pour favoriser un changement systémique de notre société. Ces modifications ont également le rôle de nous responsabiliser et penser à deux fois avant de surconsommer.
Le mot “océan” nous fait penser aux jolis mois d’été, à la plage, et aux coups de soleil… Saviez-vous que votre choix d’écran total a un impact sur nos belles eaux bleues ? Et oui ! La plupart des crèmes solaires comportent des milliards de particules microplastiques pour rendre sa texture plus fluide, lier ses ingrédients et la rendre résistante à l’eau. Elles contiennent également d’autres produits chimiques, tels que l’oxybenzone, qui entraîne le blanchiment des coraux. Pour éviter ce problème, regardez bien la liste des ingrédients de l’écran protecteur qui vous intéresse et optez pour un filtre UV minéral, beaucoup plus respectueux de la faune et la flore des océans.
C’est un conseil logique, mais qui a du sens. Évitez les bouteilles à usage unique, les accessoires jetables, les sacs en plastique, etc. Par exemple, vous pouvez investir dans des bouteilles en paille de blé pour vos produits ménagers et partir avec un sac en textile pour aller faire votre magasinage. Nos clients sont ravis de notre gamme réutilisable! Jacinthe B. commente d’ailleurs que grâce à notre bouteille de nettoyant multi surfaces, “c'est un bonheur de nettoyer.” Transformer une corvée en plaisir ? On dit oui !
Le maquillage et la cosmétique en général font partie des grands fléaux pour les océans. Les microbilles sont des petits fragments de plastique de moins de 5 mm qui sont souvent inclus dans les dentifrices, produits exfoliants et autres articles de toilette. Ces particules se retrouvent ensuite dans les tuyauteries puis dans nos océans. Le gouvernement a récemment décidé de réglementer la production de ces produits pour limiter leurs dégâts. Pour vous assurer de ne pas participer à la consommation de microbilles, optez pour des articles à formulation biologique garantie sans plastique, comme notre savon à main en poudre. Il se transforme en gel onctueux au contact de l'eau - c’est le premier au monde à atteindre un tel exploit !
Une bonne alternative au plastique, recyclable ou non, est bien sûr l’option biodégradable. Le compostage est une excellente manière de limiter vos déchets puisqu’en moyenne, utiliser ce mode de recyclage réduit la taille de nos poubelles de moitié. Vous voulez faire d’une pierre deux coups ? Évitez les microbilles des exfoliants liquides et optez plutôt pour notre éponge konjac compostable qui laisse la peau toute douce ! Et si vous voulez aller plus loin, changez aussi la marque de vos essuie-touts. Ces produits sont souvent blanchis au chlore et participent à la déforestation. Les nôtres sont réutilisables et biodégradables.
Réduire la pollution dans les océans est possible, il suffit de penser à deux fois avant de jeter vos déchets dans la poubelle classique qui a tendance à se retrouver dans les sites d’enfouissement. Pour éviter que vos déchets en plastique se retrouvent dans nos cours d’eau, pensez à vérifier qu’un produit soit recyclable avant de l’acheter, rincez les emballages en plastique avant de les placer dans le bac et essayez de limiter vos déchets avec des défis comme Juillet sans plastique. Les règles de recyclage changent avec le temps et peuvent également dépendre de votre ville. Renseignez-vous sur le site officiel du recyclage au Québec pour connaître les dernières directives.
Pour conclure, non seulement le plastique menace les espèces sous-marines, mais nous aussi, nous finissons par ingérer ces particules de microplastique. En effet, 80% des eaux vendues en bouteille en contiennent et nous ingérons plus de 50 000 de ces minuscules fragments par an. Il est temps de changer les choses, pour les générations à venir et pour toutes les espèces impactées par ce problème. Quelques changements peuvent faire la différence, alors lancez-vous dès aujourd’hui.
Ce thème vous intéresse ? Lisez notre article sur les résolutions à prendre pour rendre votre quotidien encore plus éco-responsable !
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